Aider en Birmanie

100% des bénéfices de l’exposition pour aider le peuple Birman

1er Février 2021: La Birmanie vit depuis une descente aux enfers

Depuis le 1er février, et le coup d’État militaire, la Birmanie est le théâtre de violences de plus en plus nombreuses.

Des civils et des militaires sont tués chaque jour dans des affrontements entre l’armée et les milices (souvent ethniques). Les populations ont peur et fuient dans les campagnes. « Nous pouvons entendre les tirs et les roquettes toutes les nuits. Les combats continuent et la plupart des gens doivent quitter leur maison et fuir dans des lieux plus sûrs. » témoigne un habitant de Loikaw dans l’État Kayah à l’Est du pays. Les militaires, lors de ces attaques, pillent les ressources et menacent de brûler les maisons.

Le soutien d'Enfants du Mékong pour les plus pauvres

Depuis le début de la crise du Covid-19, renforcée par le coup d’état de février 2021, la pauvreté a explosé en Birmanie. En 12 mois, le nombre de personnes vivant avec moins de 1,90 $ par jour est passé de 16 % à plus de 55% de la population globale du pays.

Nous recevons tous les jours des appels à l’aide de nos responsables et bénévoles locaux, avec qui nous entretenons des liens d’amitié de longue date. Enfants du Mékong a répondu grâce à une caisse d’urgence pour venir en aide à la population subissant les conséquences économiques de cette double crise.

  • 32 projets d’aide alimentaire et projets médicaux basiques ont été mis en place.
  • 12 projets de soutien à des classes informelles et cours pour pallier à la fermeture des écoles et lutter contre le décrochage scolaire ont vu le jour.

Au total, 94.856 personnes ont bénéficié de ces projets, qui ont eu lieu : dans les grandes villes (Yangon et Mandalay) et principalement dans les provinces de l’Est (États kayah, shan, karen), du Nord-Ouest (État chin) et du Nord (État kachin)

Christian Lechervy ambassadeur de France en Birmanie

« Les Birmans ont le sentiment de ne plus avoir d’avenir.»

Le 1er  février dernier, la Birmanie entrait dans la seconde année d’un conflit qui oppose l’armée et une partie importante du peuple birman. Tandis que chaque jour apporte son lot d’horreurs et de massacres, l’avenir du pays semble plus incertain que jamais. Christian Lechervy, ambassadeur de France en Birmanie, nous livre ses impressions depuis Rangoun et dresse le portrait d’un pays déchiré par la violence.

Entretiens avec Christian Lechervy, ambassadeur de France en Birmanie sur la situation du pays déchiré par la junte et les milices.